En ce moment

 

Emma Power sur un bout de plage

 

 

 

Qu’est ce qu’une page “En ce moment” ?

 

C’est une page régulièrement actualisée et qui me permet de vous tenir au courant de ce qui se passe chez moi, comme je le ferais avec un ami que je n’aurais pas vu depuis quelques mois.

En effet, je n’utilise pas forcément les réseaux sociaux pour raconter ma vie.

Je fais partie de ces “résistants” qui, après les avoir utilisés très longtemps, ont réalisé combien cela mettait à mal leur capacité de concentration, leur faisait perdre leur temps précieux et ont préféré réinvestir leur vie pour avancer sur leurs projets.

L’idée de cette page un peu spéciale vient d’un auteur et entrepreneur que j’aime suivre et qui m’inspire : Derek Sivers.

J’ai aimé l’idée d’une page qui vous tienne au courant de ce qui se passe dans ma vie et qui se réactualise périodiquement.

Ici vous trouverez donc régulièrement mes derniers projets, ce à quoi je consacre réellement ma vie

 

Dernière mise à jour, le 05 novembre 2025, depuis chez moi, au Somail -Occitanie

 

☆ La fin d’un cycle ?

 

Depuis septembre, il s’est passé une chose étrange : j’ai réalisé qu’il s’était passé quelque chose en moi. Comme si j’étais arrivée au bout d’une étape.

Eté 2023, lorsque j’ai quitté les réseaux sociaux, j’étais dans un état proche du burn-out : le dégoût et la fatigue se disputaient un sentiment aigu de non-sens, celui de ne plus être à ma place, de faire des choses qui ne me correspondaient plus, d’être entourée de personnes dont les valeurs n’étaient pas les miennes.
Arrêter a laissé place à un profond sentiment de libération. J’ai alors compris, avec encore plus d’acuité, ce qu’avait ressenti Caroline De Surany, que j’avais rencontrée autour d’un café, lorsqu’elle avait décidé, en un jour, de vendre son blog à succès à son associé pour une somme dérisoire, avant de partir en Inde. Zéro regrets, aucune nostalgie pour la superficialité et la vacuité de cette vie quittée sur ce qui aurait pu sembler un coup de tête. Trois ans ont passé si vite, et pas une seule fois je n’ai ressenti l’envie d’y revenir.

J’ai plongé dans ma nouvelle vie comme on plonge dans une piscine d’eau fraîche un jour de grande chaleur, avec cette sensation délicieuse de se défaire d’une lourde torpeur. Et j’ai nagé comme un poisson fendant les flots, libéré de ses entraves, avec l’ivresse de ceux qui redécouvrent combien reprendre le contrôle de sa vie peut être simple et grisant.
J’ai changé et retrouvé du travail, de nouveaux collègues, entrepris une thérapie avec une psy, nettoyé et redécoré ma maison, payé mes dettes, économisé, lancé de nouveaux projets, obtenu ma certification de coach, accompagné mes premiers clients, lu des centaines de livres sans avoir besoin d’en écrire une ligne, passé du temps avec mes amis, ma famille, et vu ma santé s’améliorer.

Bien sûr, tout n’a pas été rose : il a fallu s’occuper de mon fils, de mon père, payer des pénalités parfois exorbitantes, se priver, être trahie ou volée par des proches, voir certains amis chers s’éloigner, constater le monde se déliter et l’avenir s’assombrir, devoir reporter des projets importants, apprendre la patience, prendre du poids, retomber dans l’addiction au sucre… Mais au final, j’ai traversé tout cela en étant heureuse, car je savais que j’étais sur le chemin de la vie que j’avais envie de suivre.

C’est aussi une période où j’ai beaucoup lu, observé, réfléchi, écrit – en essayant de le faire avec un véritable esprit critique – pour mieux comprendre le monde qui m’entoure, mais aussi qui je suis, qui nous sommes.
J’ai pris conscience que j’avais un besoin vital de longues périodes consacrées à nourrir mon esprit et ma réflexion. C’est un besoin que je n’avais jamais vraiment identifié, car je suis une personnalité tournée vers l’action, et c’est aussi ce que notre époque valorise : des esprits sans cesse occupés ou distraits.
Toutes les pauses que nous faisons dans nos vies sont toujours conditionnées par un terme, un retour au bruit et à la trépidation de vies trop remplies. J’ai choisi le pari inverse : une vie calme, riche, choisie, où il reste de la place pour déployer sa pensée et la nourrir.

Je n’ai pas eu besoin, comme Thoreau, d’aller vivre au bord d’un lac dans une cabane – il l’a fait pour nous. Il m’a suffi de le lire : c’est ce qu’on appelle la transmission d’expérience. Ce qu’apprennent les autres doit pouvoir servir à enrichir nos vies. C’est pourquoi nourrir notre esprit est si important – et avoir le temps de le faire est, pour moi, non négociable.

Pourtant, je me suis aperçue récemment d’une chose étrange : une part de moi a à nouveau besoin d’action intense, de s’investir, de dépenser son énergie sans limites. Comme si mon esprit, arrivé à une certaine maturation, réclamait désormais de se frotter au monde, de se déployer autrement – non plus seulement dans l’observation, la réflexion ou l’introspection.
Comme si mes batteries étaient désormais chargées à bloc, et que je trépignais intérieurement de “faire quelque chose” d’éclatant.

J’ai des projets plein les cartons – bien plus que je ne pourrais en réaliser en une vie – et je sens qu’il est temps de redonner de l’espace à cette partie de moi. De reprendre ma part de transmission, car elle fait partie de mon ADN.
Je ne sais pas encore quelle forme cela prendra, et je ne m’en fais pas. Cela viendra naturellement, comme cette soudaine envie d’écrire à nouveau sur ce blog.
Il m’a suffi de le faire pour libérer quelque chose. Il suffit, toujours, de suivre le courantVa où la rivière te porte – Shelley Read : renaître à sa nature, l’énergie de vie, qui coule en nous.

 

 

☆ Le retour des newsletters

Après deux ans d’absence, j’ai eu envie de reprendre contact avec ma communauté. Je suis toujours touchée de voir combien certains me sont restés fidèles malgré le temps. Certains vont et viennent, mais ainsi va la vie, et ces échanges m’ont redonné foi en l’humain.

J’ai ressenti le besoin de créer une relation plus authentique, moins virtuelle, où chacun peut interagir s’il le souhaite. Vous pouvez désormais répondre à mes newsletters, et j’ai adoré échanger avec beaucoup d’entre vous cet été. L’idée est aussi de décloisonner ce que je fais derrière l’écran pour créer des rencontres dans la vraie vie, petit à petit.

Écrire me fait du bien, et la newsletter reste l’espace idéal pour partager mes réflexions sans limites, sans plaire à un algorithme ou subir des haters. J’écris à des amis : ceux qui n’y trouvent pas leur compte peuvent simplement partir, librement.

Cet été, j’ai partagé un peu de la paix intérieure que j’ai trouvée en découvrant ma mission de vie et en ralentissant : 10 newsletters avec réflexions, lectures et petits exercices.

Avec la rentrée, je reprends un rythme soutenable d’une newsletter tous les 15 jours, le lundi matin, pour démarrer la semaine du bon pied, et je verrai plus tard si le format hebdomadaire revient.

 

☆ Je garde mon job alimentaire

J’en parlerai plus longuement dans ma newsletter, mais j’ai décidé de garder mon job.

J’avais prévu de démissionner en septembre, pensant que mes revenus de coach et immobiliers suffiraient, mais cet été, après réflexion et lecture de Slow Productivity de Cal Newport, j’ai changé d’avis.

Progresser et produire quelque chose de grande qualité demande du temps et de la lenteur : se consacrer à un projet tout en ayant un cadre contraignant est souvent plus productif que de tout quitter.

J’ai déjà créé plusieurs entreprises et je sais qu’il faut des années pour en vivre pleinement.

Je continuerai donc mes projets le soir et sur mon temps libre, jusqu’au moment où ils exigeront toute ma présence professionnelle.

De plus, même si mon job reste alimentaire, j’apprécie les personnes avec qui je travaille et les clients que je rencontre. Je m’y sens utile, libre d’être moi-même, sans jouer un rôle, et cela compte beaucoup pour moi.

 

☆ Il y a toujours des choix à faire

J’ai une longue liste de projets de vie, mais cette année j’ai décidé de me concentrer sur deux priorités.

Le premier est la création d’un média touristique sur ma région. C’est un projet que je mûris depuis des années et que j’ai enfin lancé cet été. L’aventure ne fait que commencer et me demande beaucoup de travail sur mon temps libre, d’où le choix de limiter les nouveaux projets cette année.

Le second projet est de terminer les travaux de notre maison en vue de notre déménagement.

Nous aurons l’occasion d’en reparler, ici ou dans la newsletter, au fil de l’avancée de ces projets.

 

Côté challenges personnels, j’ai là aussi une liste encore plus longue !

J’ai donc choisi de consacrer cette année à élargir ma culture et à une vraie remise à niveau.

Mon parcours est plutôt entrepreneurial, ce qui m’a souvent poussée à privilégier l’acquisition de compétences pratiques au détriment de ce qui est culturel. Tenir ce blog et devenir influenceuse littéraire m’a permis de retrouver le plaisir de lire, mais ce n’était pas une fin en soi.

Devenir coach m’a permis d’aider d’autres personnes à sortir des ornières de la vie, et c’est normal de rendre ce que la vie m’a donné. Mais sur le plan personnel, je ressens aujourd’hui le besoin de mieux comprendre le monde et de mener des réflexions plus profondes, ce qui passe par la culture.

J’ai toujours admiré ceux qui possèdent une large culture, car elle permet de voir le monde différemment et offre une richesse de savoirs précieuse.

Ma démarche n’est ni élitiste, ni imposée aux autres : elle naît d’une curiosité sincère et naturelle.

Comme il y a dix ans je me suis plongée dans la lecture, aujourd’hui je me plonge aussi dans la culture, et je suis curieuse de ce que cela m’apportera.

 

Cette année, j’ai encore beaucoup lu

Même si j’ai déserté les réseaux sociaux et ce blog, lire reste une part essentielle de mon quotidien.

Cette année, j’ai lu 100% par choix personnel, sans pression de maison d’édition ni de services presse. Beaucoup de développement personnel, des relectures, mais aussi des romans que je voulais découvrir depuis longtemps.

Sans le vouloir, j’ai privilégié les autrices : Tracy Chevalier, Elisabeth Gilbert, Marie Benedict, Alexandra Lapierre, Caroline Laurent, Deborah Levy… et j’ai souvent enchaîné plusieurs romans de chacune plutôt que de m’éparpiller.

Ces lectures m’ont apporté une grande satisfaction et plénitude, comme si je rencontrais des amies et que je plongeais dans des univers où une part de moi pouvait se retrouver. Elles ont chacune contribué à ma réflexion sur qui je suis, qui je veux devenir et comment traverser les vicissitudes de la vie des femmes.

 

Mon fils va bien

Mon fils a traversé de graves problèmes de santé mentale, et nous avons vécu des années noires, pendant lesquelles nous avons souvent eu peur de le perdre, impuissants à trouver une solution et à faire entendre sa détresse, même en nous adressant à des structures d’aide aux adolescents.

Cette année a marqué un tournant décisif : nous avons pu le faire hospitaliser pour l’aider.

Aujourd’hui, il va bien. Son rétablissement a été rapide grâce à des médecins et soignants incroyables et au soutien indéfectible de notre médecin généraliste qui a fini par trouver des personnes qui ont assuré la prise en charge adaptée.

Il a retrouvé un poids normal, repris l’école, trouvé une formation et un emploi, et son équilibre est revenu peu à peu.

Le voir sourire et rire à nouveau est une récompense inespérée après ces années difficiles. Si mon témoignage peut aider d’autres parents à garder espoir, j’en serais profondément heureuse.

 

Je vais pouvoir m’occuper de moi

Ces dernières années, je me suis beaucoup oubliée. Entre mon fils, mon père touché par un AVC et nos soucis financiers, j’ai dû « écoper » pour tenir le cap.

Mon alimentation a déraillé, mon addiction au sucre a repris le dessus, et j’ai laissé tomber la marche et le yoga. Résultat : +10 kg et une énergie en berne.

Aujourd’hui, il est temps de penser à moi, de retrouver ma santé, mon équilibre et ma vitalité.

 

Je me suis mise à l’italien

Cet été, je me suis remise à l’italien. Au départ, j’avais souscrit un abonnement à une application – Busuu- très ludique, mais j’ai vite constaté que j’y passais beaucoup de temps pour des résultats limités.

Je me suis finalement tournée vers un coffret que je trouve très bien fait, et mes progrès sont flagrants. Je réfléchis déjà à la prochaine étape pour continuer d’avancer.

Au départ, mon objectif était simplement de me débrouiller avec la langue, mais je suis tombée amoureuse de l’italien.

Il faut dire que j’ai découvert Varenna grâce à des photos (merci Bing !) et que, photo après photo, j’ai exploré tous les sites à voir en Lombardie.

Je n’avais aucun projet de voyage, mais l’envie d’évasion est devenue irrépressible. À suivre…

 

 

Visiter le beau village italien de Varenna - Une bonne raison d'apprendre l'italien

 

Mes dernières vacances

Mes premières depuis 3 ans.  Une vraie révélation !

J’aime travailler et j’ai du mal à décrocher.

Mais j’ai découvert combien les vacances, de vraies pauses, loin d’être du temps perdu sont un moyen de s’enrichir intérieurement, de s’ouvrir à de nouveaux horizons et manières de voir les choses, de retrouver l’élan, et combien le repos – et rêver- nous est aussi physiologiquement nécessaire.

 

 

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