La reine des lectrice – Alan Bennett : mon avis
Ce titre en 3 mots : Amour de la lecture / Humour/ Réjouissant
Avec “La reine des lectrices”, Alan Bennett nous offre un court roman qui enthousiasmera les amoureux des livres et les fans de l’humour so british.
Comme je suis fan des deux, ce petit livre ne pouvait que rencontrer mon assentiment.
Encore un titre que j’ai pu lire grâce aux box de l’été des éditions Pocket, puisqu’il était offert pour l’achat de deux livres.
Ce n’est pas le livre de ma vie mais j’ai passé un très bon moment en compagnie de sa Majesté.
Sommaire
☆ Résumé de “La reine des lectrice” de Alan Bennett
Un jour, alors qu’elle poursuit ses chiens dans les jardins de Buckingham, la reine d’Angleterre tombe par hasard sur un bibliobus municipal. Par simple politesse, elle emprunte un livre. Puis un autre. Et encore un autre. Peu à peu, cette habitude devient passion, puis obsession : la souveraine découvre la puissance de la lecture, la liberté qu’elle procure, et le regard neuf qu’elle offre sur le monde. À travers ce bouleversement discret, la reine commence à changer – et avec elle, tout le royaume.

☆Pourquoi lire ce livre
✨ Parce qu’il s’agit d’une ode à la lecture
Alan Bennett transforme un simple passe-temps royal en révolution intérieure, prouvant que lire peut changer la façon dont on perçoit la vie.
✨ Pour l’humour so british
Entre ironie et tendresse, le roman se savoure comme une réjouissante comédie sur la curiosité, la liberté et le pouvoir des mots.
✨ Pour la métaphore universelle
Ce roman interroge chacun d’entre nous – que/qui devient-on lorsqu’on commence à vraiment lire ?
☆ Mon avis en quelques lignes
J’ai adoré ce court roman pétillant d’intelligence.
Sous son apparente légèreté, il cache une réflexion profonde sur la lecture comme acte d’émancipation.
La reine, figure d’ordre et de protocole, découvre soudain qu’un livre peut ouvrir mille portes – et surtout celle de soi. Une idée qui me parle complètement, puisque c’est précisément ce que j’essaye de transmettre à travers ce blog.
L’écriture d’Alan Bennett est fine, ironique, pleine de ce flegme britannique dont je raffole.
La reine s’attache d’abord les services de Norman, grand lecteur mais employé aux cuisines, pour lui fournir des livres – ce qui déplaît fortement à tous ceux censés faire tourner rond Buckingham Palace.
On s’acharne à faire disparaître le fauteur de troubles, ainsi que le bibliobus, et même à égarer les malles de livres de Sa Majesté, afin qu’elle daigne se recentrer sur ses devoirs royaux. Mais la souveraine ne manque pas de ressources : elle cache des livres sous les coussins de son carrosse et pose des questions de moins en moins protocolaires à ceux qu’elle croise.
De quoi mettre le palais sens dessus dessous ! C’est jubilatoire et délicieux comme un scone crème-confiture.
C’est une fable sur la transformation silencieuse, sur cette joie intime qui naît lorsqu’un livre bouleverse nos certitudes.
Une lecture joyeuse, aussi drôle que lucide, qui rappelle que lire peut être un acte subversif : cela nous ouvre à d’autres horizons, à des points de vue inattendus, et nous apprend à penser par nous-mêmes. Pas besoin d’un titre de noblesse pour accéder à ce super pouvoir.
Et puis, c’est aussi l’occasion de feuilleter des titres avec Sa Majesté : elle commence d’ailleurs son périple littéraire avec Nancy Mitford, dont je vous ai parlé récemment.
Elle découvrait également que chaque livre l’entraînait vers d’autres livres, que les portes ne cessaient de s’ouvrir, quels que soient les chemins empruntés, et que les journées n’étaient pas assez longues pour lire autant qu’elle l’aurait voulu.
À qui conseiller ce livre ?
À toutes celles et ceux qui ont perdu le goût de lire et veulent le retrouver.
Aux amoureux d’humour anglais, de thé brûlant et de lectures.
Aux ceux et celles qui aiment les livres qui parlent de l’amour de la lecture et de ses supers pouvoirs.
☆ Quelques mots sur l’auteur

☆ A lire aussi – idées lecture
- L’Ombre du vent – Carlos Ruiz Zafón : dans la Barcelone d’après-guerre, un jeune garçon découvre un livre maudit qui va changer son destin..
- Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates – Shaffer & Barrows : un roman épistolaire lumineux sur le pouvoir salvateur des livres.
- Le chat qui voulait sauver les livres – Sōsuke Natsukawa : un roman japonais empreint de douceur et de philosophie sur la magie des mots et la force des lecteurs.
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Aimez-vous lire des livres qui parlent de lecture ou de livres ?
FAQ
De quoi parle « La reine des lectrices » ?
C’est l’histoire de la reine d’Angleterre qui découvre la lecture sur le tard et voit sa vision du monde complètement transformée.
Est-ce une histoire vraie ?
Non, c’est une fiction pleine d’humour, mais Alan Bennett s’amuse à imaginer comment la vraie reine aurait réagi à un tel changement.
Le roman est-il drôle ?
Oui, l’humour est typiquement britannique : élégant, ironique et jamais moqueur.
Combien de pages fait le livre ?
Environ 130 pages – une lecture courte et délicieuse, idéale pour un week-end.
Quel est le message principal ?
Que la lecture peut bouleverser une vie, même la plus ordonnée. Lire, c’est s’ouvrir à la vie et au monde qui nous entoure.


