La meilleure des vies – J.K Rowling
Discours de la cérémonie de remise des diplômes de l’université d’Harvard dans lequel l’auteure d’Harry Potter livre un témoignage très personnel dégageant des principes de vie précieux à respecter.
Thème : JK Rowling, témoignage, leçon de vie, sens de l’existence, bienfaits de l’échec, principes de vie
Sommaire
Résumé de l’éditeur
Des bienfaits insoupçonnés de l’échec et de l’importance de l’imagination « Nous n’avons pas besoin de magie pour transformer notre monde : nous portons déjà en nous tout le pouvoir dont nous avons besoin ». Invitée à prononcer le traditionnel discours annuel lors de la cérémonie de remise des diplômes de fin d’année à l’université Harvard, J K Rowling a transformé ce rituel convenu en un témoignage très personnel, dont chacun peut tirer une véritable leçon de vie. Puisant directement aux sources de sa propre expérience, dont elle nous confie des épisodes méconnus, l’auteur dégage ici avec émotion, acuité et ironie des principes qui aideront toute personne à la croisée des chemins à méditer sur le sens de l’existence en général et de sa vie en particulier.
2 adjectifs qui résument le livre
Inspirant : par le parcours exceptionnel et par l’histoire même de l’auteure.
Précieux : En quelques pages, JK Rowling délivre quelques uns des plus inestimables conseils de vie. A ne pas rater !
Ce que j’en pense
J’avais déjà remarqué ce petit livre lors de sa sortie initiale et j’avais rangé l’idée de l’acquérir dans un petit tiroir de ma tête. Quand j’ai vu la jolie édition cartonnée et illustrée du Livre de Poche, je n’ai pas eu une seconde supplémentaire d’hésitation : il me fallait lire ce livre !
Car l’histoire de K.K Rowling et le succès phénoménal de Harry Potter est déjà en soi fascinant mais surtout cette femme a un discours très intelligent sur les enseignements qu’elle a su tirer de son parcours qu’elle partage avec générosité et bienveillance. Elle ne dit pas qu’elle est plus brillante ou plus créative que les autres mais au contraire, elle explique que nous portons tous en nous les graines de “quelque chose” qui ne tient qu’à nous de faire éclore.
“Quelles paroles aurais-je moi-même voulu entendre à la fin de mes études et quelles leçons capitales ai-je apprises au cours des vingt et une années écoulées depuis ?”
Reprocher à vos parents de ne pas vous avoir aiguillés dans la bonne direction n’a qu’un temps ; dès l’instant où vous avez atteint l’âge de prendre vous-mêmes le volant, vous êtes seuls responsable de votre trajectoire.
“Ce que je craignais le plus, à votre âge, ce n’était pas la pauvreté, mais l’échec.”
“L’échec permet de vous dépouiller de tout ce qui n’est pas essentiel. J’ai abandonné toutes les prétentions qui m’éloignaient de moi-même, et j’ai commencé à consacrer toute mon énergie au seul projet qui me tenait véritablement à cœur. Si j’avais connu le succès dans tel ou tel domaine, je n’aurais peut-être jamais trouvé la détermination nécessaire pour réussir dans la seule arène où j’étais persuadée d’avoir ma place. Ce fut une libération : ma plus grande peur dans la vie s’étaient réalisée, et j’étais toujours vivante… Ainsi, c’est en touchant le fond que j’ai trouvé le socle sur lequel rebâtir mon existence.”
“L’échec m’a donné une confiance en moi-même qu’aucun succès scolaire ne m’avait jamais permis d’atteindre”.
Ainsi elle a constaté qu’elle avait une aptitude à survivre qu’elle ignorait ( c’est découvrir qu’on est capable de faire face quoi qu’il arrive), qu’elle avait une volonté de fer et une grande discipline mais aussi des amis précieux.
Avoir TOUT raté, lui a permis de faire table rase de tout ce qu’on essaye de faire bien pour les autres ou parce que la société nous le demande, comme ça lui a permis de constater qu’on en meure pas d’échouer et que de pouvoir se dire “foutu pour foutu” permet de s’autoriser à faire enfin ce qu’on aime.
“La vie est difficile, elle est compliquée, elle échappe toujours en partie à notre contrôle, et il faut avoir l’humilité de savoir cela, car c’est ainsi que l’on survit à ses vicissitudes”.
La deuxième chose qu’elle souligne, c’est l’’importance de développer son imagination dans son acceptation large
Cette capacité de se représenter ce qui n’est pas, d’inventer, d’innover mais aussi cette force qui nous permet de nous identifier à d’autres êtres dont nous ne partageons pas l’expérience. Elle évoque à ce propos son emploi étudiant chez Amnesty International qui lui a fait côtoyé les plus terribles souffrances qu’endurent certaines personnes sur la planète mais elle a aussi davantage appris sur la bonté qu’ailleurs
“La puissance de l’empathie humaine, lorsqu’elle s’exprime à travers l’action collective, sauve des vies et libère des prisonniers”.
“Contrairement aux autres créatures de cette planète, les êtres humains sont capables d’apprendre et de comprendre quelque chose sans l’avoir eux-mêmes vécu… Et nombreux sont ceux qui préfèrent ne pas exercer leur imagination du tout. Ceux-là choisissent de demeurer bien confortablement retranchés dans les limites de leur propre expérience… ils peuvent refuser de savoir. Je crois que les gens dépourvus d’imagination voient plus de monstres que les autres. Qu’ils ont plus souvent peur.”
Je ne vais pas tout vous révéler sinon vous n’aurez plus envie de lire ce tout petit livre, mais la dernière partie m’a parlé encore plus profondément puisqu’elle y parle du fait que nous sommes indissociables du monde extérieur et que chacune de nos actions touche la vie des autres.
Il est très difficile de s’orienter dans la vie, on perd un temps fou à essayer de vouloir faire son chemin par soi-même sans vraiment écouter les autres et on perd un temps fou et précieux. Faire ses propres erreurs est important mais on en fera de toute manière alors autant écouter et appliquer ce qui ont déjà fait ce chemin donnent avec tant de générosité et qui n’a qu’un but : nous éviter de tomber dans les mêmes pièges !
Bilan : Livre à lire et à relire ! IN-CON-TOUR-NABLE ! Personne ne peut se refuser les conseils bienveillants de JK Rowling ♥♥♥