Sophie astrabie -la somme de nos vies
Lectures

La somme de nos vies – Sophie Astrabie

Vu la rentrée qui s’annonce, entre incertitudes liées au COVID et reprise du taf, on ne va pas se refuser un bon petit bouquin positif !

C’est le cas du dernier titre de Sophie Astrabie, “La somme de nos vies”.

Je vous fais un petit topo !

Thème : Solidarité féminine, femmes, trouver sa voie, bonheur, solitude, vieillesse, deuil, entraide, roman feel good, Sophie Astrabie.

 

La somme de no vies - Sophie Astrabie

Résumé de l’éditeur

 

“Camille, jeune fleuriste qui rêve sa vie, visite des appartements qu’elle n’a aucune intention d’acheter.
Marguerite, quatre-vingt-sept ans, met en vente son appartement qu’elle s’est pourtant juré de ne jamais quitter.
Derrière leurs fenêtres qui se font face, dans cette rue parisienne, la vie de l’ une n’apparaît à l’autre qu’en reflet. Les mensonges de Camille à son entourage et les secrets de Marguerite enfouis soigneusement depuis l’enfance se croisent et se répondent.
Comment prendre sa vie à bras-le-corps quand on a décidé d’en vivre une autre ?”

 

Pourquoi  “La somme de nos vies” de Sophie Astrabie est un livre à lire ?

 

Pour affronter la rentrée avec zenitude et l’envie de faire quelque chose de cette nouvelle année qui s’annonce.

Pour ses personnages attachants, pour la pragmatique et enthousiaste Adelaïde qui nous donne envie de sortir de l’ombre où l’on a tendance à se rencogner.

 

Mon avis sur “La somme de nos vies” de Sophie Astrabie

 

J’ai pris mon temps pour le lire. A priori c’est plutôt un livre que l’on devrait dévorer mais je ne sais pas pourquoi, j’ai pris mon temps !

Pourtant l’histoire m’a plu, je l’ai trouvé plaisante, inspirante, les personnages sont attachants et ce n’est pas gnan gnan comme certains titres feel good.

Mais quelques chapitres chaque jour me suffisaient. Probablement que mon esprit était pleinement en vacances et que je ne pouvais pas accorder davantage à la lecture.

J’ai beaucoup aimé cette savoureuse histoire de solidarités féminines et l’énergie de ce livre. Vous savez combien j’aime ces familles que la vie nous invite à recomposer parallèlement à la notre. Celles qui nous ressemblent et qui nous font grandir.

Souvent nos familles ont des attentes qui se sont substituées à nos propres aspirations à notre insu. Ou alors il faut, pour les moins chanceux, se bagarrer contre sa propre famille pour pouvoir mener la vie à laquelle on aspire.

C’est le cas de Camille. Fille de médecins qui devait suivre la tradition familiale mais a bifurqué vers le droit pour essayer d’y échapper tout en n’arrivant pas non plus à se résoudre à devenir avocate. Alors elle ment pour essayer de gagner du temps, tout en travaillant provisoirement comme fleuriste.

Camille survit en regardant les autres vivre. Sa propre vie est en mode off, en suspension. Mais sur son chemin, elle a croisé Adélaïde qui l’a embauché et Marguerite qui a tant souffert, qui lui a ouvert les portes de son appartement et de sa vie.

Ces trois femmes se trouvent chacune à un moment charnière de leur vie et elles vont en reprendre le contrôle tout en s’entraidant.

A souligner la fantaisie avec laquelle chacune cherche des parades, des solutions pour casser ses habitudes. L’idée de vouloir vendre et acheter un appartement pour rompre la solitude est plutôt originale et bien pensée, cela ne me serait pas venu à l’esprit !

J’ai surtout apprécié le pragmatisme d ‘Adélaïde, sa générosité, sa liberté, ses bons conseils : notamment son conseil de toujours viser légèrement plus haut que ce que l’on peut atteindre sur la pointe des pieds, qui peut rejoindre le “il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles” d’Oscar Wilde.

La vie doit déborder plutôt qu’être contrôlée et contenue dans des vases trop petits.

L’ambition est un joli mot et il n’est pas forcément ce qu’on s’imagine. Avoir l’ambition d’être heureux/heureuse, c’est déjà un sacré challenge !

 

“Ambition. Elle a relu plusieurs fois la définition avant de refermer la couverture. Désir ardent de posséder quelque chose, de parvenir à (faire) quelque chose. Depuis quand ce “quelque chose” a-t-il été remplacé par des notions de gloire, de pouvoir et d’argent ? N’est-il pas possible de choisir sa propre quête ?”

 

Marguerite quant à elle, se sent coupable d’avoir été celle qui a survécu mais j’ai noté la réflexion de Sophie Astrabie qui souligne que lorsque nous naissons, nous prenons aussi la place de toutes ces vies qui ne naîtront jamais. Ce qui arrive fait partie de la vie, nous n’y pouvons rien, il y a juste à l’accepter.

Encore un livre qui évoque le fait qu’il ne faut pas laisser les autres, notre entourage, décider de notre vie à notre place.

Je pense que pour beaucoup c’est désormais compris mais l’addition des vies et des expériences, être dans le même mood, rencontrer des gens qui sont dans la même dynamique que nous, partager et se soutenir, c’est le secret pour parvenir à trouver sa voie et le bonheur.

En tout cas, lorsqu’on referme ce livre, on en est encore davantage convaincu !

 

Bilan de ma lecture

 

Une chouette histoire qui tombait à pic juste avant la rentrée, avec plein de judicieux conseils. J’ajoute ce titre à ma liste des livres feel good qui font vraiment du bien.

A lire quand vous vous sentez à l’étroit dans votre vie ou quand un petit coup de mou s’annonce ♥♥

 

A lire aussi – idées lecture

 

Dans le même style, je vous recommande le dernier titre de Laurence Peyrin “Les jours brûlants”, ou le dernier Agnès Ledig “ Se le dire enfin”.

 

Vous aussi, vous avez besoin d’un petit coup de boost pour cette reprise ?

 

 

 

la somme de nos vies - Sophie Astrabie

 

 

 

 

 

 

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