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Slow Fashion – Ma prise de conscience

J’ai beaucoup changé. Les événements de ma vie personnelle de ces derniers mois m’ont amené à prendre pas mal de recul sur tout ce que je fais. A aller vers plus d’authenticité, j’ai (re)trouvé mon chemin. J’ai donc envie d’aller vers ce qui me semble juste et vrai. Et puis surtout j’ai beaucoup lu cette dernière année, j’ai rencontré aussi beaucoup d’associations et d’entreprises à caractère social/environnemental et j’ai été stupéfaite de mon aveuglement. Depuis je ne me lève pas un matin sans me dire que j’ai envie de protéger plutôt que de continuer à participer à la destruction de la planète.

 

slow fashion - mode durable - ethique

 

C’est une profonde remise en cause pour la fille que je suis qui a surconsommé toute sa vie durant. Je n’en suis pas fière. Je réalise aussi toutes les valeurs superficielles sur lesquelles j’ai fondé une partie de ma vie tout en me croyant profonde. Mais comme la plupart des gens, je ne pensais pas mal faire. J’ai toujours imaginé qu’il existait quelque chose au dessus de nous qui décidait de ce qui est bon ou pas avant qu’on le consomme et qui veillait à l’intérêt général. Cela fait partie des mythes inconscients que nous portons tous en nous dans nos sociétés privilégiées. Mais l’éthique n’est pas la même pour tous et surtout nos sociétés sont des sociétés où l’argent, le lobbying et le réseau social tissent d’autres règles invisibles. Tant qu’elles ne sont pas exposées sur la place publique, elles perdurent ou tiennent de lois à d’autres pour éviter celles que l’on nous demandent de respecter. Le marketing fait le reste, il nous fait miroiter une vie de rêve en achetant toujours plus. Et perso, je marchais à fond, il n’y a qu’à voir la taille de mon dressing et les nom des marques qui trônaient dans ma salle de bain ou au fond de mon frigo… Sauf que ce rêve bien beau et bien lisse, même si on le dissimule sous des effluves luxueuses, il sent très mauvais, il tue et il met le feu à la planète.

On aurait quand même pu s’en douter. J’ai appris que dans les années 50/60 les vêtements coûtaient très chers, les femmes ne pouvaient pas pousser la porte d’un Zara et acheter une robe qu’elles ne porteraient peut-être jamais. La plupart du temps, elles se les confectionnaient et se les faisaient faire sur mesure. Ce qui rend unique les vêtements que l’on trouve de cette époque. Depuis le vêtement s’est démocratisé ! On ne se rend pas compte mais il n’y a pas si longtemps la dépense vestimentaire, c’était un vrai budget dans une famille. Non pas pour avoir un dressing de dingue comme le mien ou parce qu’il fallait absolument s’acheter des marques mais juste pour avoir de quoi se protéger du froid l’hiver ou même se chausser correctement pour marcher. Les beaux vêtements, on y avait droit uniquement le dimanche et grandir trop vite était une vraie malédiction, il fallait rallonger les ourlets. En l’espace de quoi ? 30 ans ? Le vêtement est devenu ce truc qui passe de mode aussi vite que les saisons, qu’on chiffonne sans précaution aucune et qu’on jette dans un coin quand on se déshabille.

Dans le même temps on a des machines à laver et des sèche linge qui nous évitent de nous coltiner la lessive à la main. On remplit des placards “au cas où”, des panières de linge sale pour la fin de semaine et on achète de nouvelles pièces chaque fois qu’une influenceuse a un coup de foudre ou un partenariat, ou qu’on a un coup de déprime à éponger.

On sent bien que quelque chose a déraillé mais personne ne nous dit que c’est mal, à part peut-être quand on découvre que ce sont des enfants qui travaillent à l’autre bout du monde pour que l’on puisse porter de jolies blouses en soie et consommer jusqu’à l’overdose.

Pourtant l’industrie textile est l’industrie qui pollue le plus, derrière celle du pétrole. Elle épuise l’eau, les terres avec les plantations de coton, pollue avec les tonnes de teinture toxiques déversées sur la terre et les cours d’eau, les textiles traités chimiquement. On en parle de la pollution exorbitante du mythique jean qu’on a tous dans nos placards ?

 

Mode ethique durable - slow fashion
On a produit tellement de vêtements ces dernières années que l’on peut habiller plusieurs générations. Une pure folie !

Acheter un vêtement neuf doit devenir exceptionnel, c’est la position pour laquelle j’ai optéIl y a assez de vêtements en circulation pour ne plus avoir besoin d’acheter neuf pour se faire plaisir. Demain appartient à ceux qui sauront créer des vêtements “neufs” à partir de ceux qui existent déjà sans mettre la nature à contribution.

J’ai fait ce choix là ! Celui de la slow fashion. J’adorais déjà chiner et recycler des objets pour éviter d’acheter du neuf, c’était une logique normale pour moi de poursuivre avec les vêtements. Je n’adore rien tant que de fouiller dans les friperies et de faire des découvertes qui me mettent des étoiles dans les yeux. C’est un peu la même impression féerique que lorsque je fouillais dans les armoires de ma mère et que j’enfilais ses robes et ses talons en cachette. On ne sait jamais ce que l’on va découvrir ! Parfois je pars avec une idée bien précise en tête et il me faut plusieurs mois pour dénicher la pièce rêvée. Parfois on trouve une pièce qui nous parle tellement qu’on se dit que c’est magique de tomber dessus. La rencontre avec un vêtement c’est un peu comme la rencontre avec un livre. On ne cherche rien de précis et on tombe sur une pépite, on a un coup de foudre. 

Cette démarche m’a naturellement amené à créer ma propre boutique de vêtements recyclés et d’upcycling : Oh My Vintage Frip”. Mais ça c’est une autre histoire que je vous conterai dans un prochain post.

 

 

Slow Fashion - mode éthique durable

Après je me rend bien compte que je mets toujours les mêmes choses et que certains vêtements ou sacs sont achetés mais ne sont portés qu’une seule fois d’où l’idée d’arrêter d’acheter le reste même en seconde main et de faire avec la location. Je vais donc essayer de tester plusieurs concepts pour voir ce qui me conviendrait le mieux en fonction de mon style de vie. J’aurais l’occasion de vous en reparler. Pour l’instant je teste l’abonnement box de le Closet, j’attend d’avoir reçu plusieurs sélections pour pouvoir donner un véritable avis mais pour l’instant, je suis plutôt très enthousiaste.

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Vos petits gestes font mon indépendance !♥

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