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Catherine Taret : 6 raisons de lire « il n’est jamais trop tard pour éclore »

“Il n’est jamais trop tard pour éclore- Carnet d’une late bloomer“ de Catherine Taret ! Lu il y a déjà deux ans, ce livre a été pour moi un véritable déclic. La meilleure preuve c’est qu’il m’a accompagné depuis, qu’il est resté dans un coin de ma tête, que je l’ai relu au moins déjà deux fois et qu’il a été l’une des idées qui m’a poussé à me lancer pour avoir mon propre podcast.

 

Catherine Taret - Il n'est jamais trop tard pour éclore

 

Il n’est jamais trop tard

 

Cette idée je l’ai d’ailleurs déjà évoquée dans un autre post très récemment, à propos du livre de Lisa Azuelos “La vie en ose”.

Dans ce livre, Alice, 50 ans,  se trouve obligée d’aborder différemment sa vie car à la fois ses enfants et son mari sont partis et elle n’a pas les moyens de subvenir à ses propres besoins.

Cette situation difficile va finalement être sa rampe de lancement pour éclore véritablement.

Catherine Taret est plus jeune (elle a alors 30 ans) lorsqu’elle s’aperçoit que malgré sa vie en apparence réussie, elle se sent à côté d’elle-même.

En désespoir de cause, elle va voir une voyante qui lui dira ”Il ne faut pas vous inquiéter, tout va vous arriver plus tard dans la vie”.

C’est alors un énorme soulagement. Elle réalise qu’on n’est pas obligé d’entrer dans les cases de la société qui voudrait qu’on ait tout réussi avant 30 ans.

Il y a des personnes pour qui la réussite vient plus tard, c’est ce qu’on appelle aux Etats-Unis, les late bloomers, les personnes qui, à l’instar des plantes à floraison tardive, fleurissent plus tard ou sur le tard.

D’ailleurs si on regarde avec plus d’attention, on s’aperçoit qu’il existe des tas de personnes qui réussissent tardivement. Dans le milieu artistique, c’est même très courant.

On oublie souvent que l’excellence ou la maîtrise profonde de certaines disciplines ne peut s’obtenir qu’avec la maturité ou demande du temps. On n’imagine pas Einstein découvrant la théorie de la relativité à 20 ans

Un  modèle  qui m’inspire beaucoup, c’est Grandma Moses. Empêchée de peindre quand elle était jeune, elle s’est mise à la peinture à 60 ans passés et fut découverte à 70 ans et exposée au MoMA à New York en 1939.

Elle devint rapidement l’une des plus grandes peintres du 20e siècle. Par chance elle a vécu jusqu’à 101 ans mais ce n’est aussi peut-être pas par hasard.

Quand on se trouve et que l’on est aligné avec soi, on vit mieux et plus longtemps.

 

Pas de culpabilité d’être une fleur tardive

 

C’est ce point qui a été le plus important pour moi car je culpabilisais énormément d’essayer un tas de choses différentes et de ne jamais trouver ce qui me convenait.
Pour mon entourage, je commençais à entrer dans la case “instable” car j’étais incapable de me fixer plus de quelques années sur quelque chose.
 
En réalité, j’apprenais, j’expérimentais et effectivement à un moment à force de tâtonner, j’ai senti que je touchais juste car cela a été une évidence.
On peut tromper sa tête mais on ne peut pas mentir à son cœur. Quand on aime profondément ce que l’on fait, c’est comme aimer quelqu’un, on le sait sans ambigüité.
 
On peut donc vivre sa vie à son rythme, à chacun son destin, à chacun son chemin (ce ne sont pas les paroles d’une chanson ?? Smile)
 
On doit se faire confiance, accepter sa vulnérabilité, ses échecs, de se mettre à nu pour trouver son chemin car seuls ceux qui osent le faire, qui essayent, parviennent à se trouver.
 
Notre vie contient en elle-même plusieurs vies, ou plusieurs cycles de vie et chaque jour on a la possibilité de se réinventer, de se réorienter, de quitter la trajectoire toute tracée sur laquelle on s’était engagé.
Comme Catherine Taret l’explique dans son livre, beaucoup de personnes sont dans le même cas, parce qu’elles ont été empêchées par la vie ou parce qu’elles se sont empêchées elles-mêmes par peur d’oser.

 

Tu travailleras sur toi : défaire sa vie

 

Par contre, l’éclosion tardive arrive pour ceux qui se retroussent les manches et qui osent. Pour sortir d’un cerveau d’œufs brouillés, il faut travailler sur soi !

La question : “Aujourd’hui, qu’est-ce qui me coûterait le plus ? Continuer sur ma lancée ou me faire accompagner pour avancer ?” est plus que jamais d’actualité.

Que vous choisissiez un psy, un thérapeute, un coach ou quelqu’un de bienveillant de votre entourage pour vous aider, peu importe.

Se faire aider (je ne le répèterai jamais assez) c’est non seulement gagner du temps mais aussi s’offrir la possibilité d’aller plus loin. Seul on peut avancer, mais à plusieurs on va plus loin.

Catherine Taret explique dans son carnet que le développement personnel fait partie du chemin.

Apprendre à se connaître est indispensable car éclore, c’est accepter ce que l’on est.

Si on continue de vouloir incarner ce que l’on est pas, on ne va pas pouvoir se trouver, ni découvrir pour quoi on est fait.

C’est la mise à nu, l’acceptation de sa vulnérabilité.

Il faut aimer les questions et chercher des réponses.

Il faut commencer par faire le tri : défaire sa vie et la mettre à plat

Il va falloir détricoter ce qu’on a tricoté jusque là. Pas facile mais tellement nécessaire !

Ne vous inquiétez pas, c’est pour pouvoir ensuite vous tricoter le cardigan qui vous ira parfaitement.

Identifier ce qui nous bloque, quelles sont les croyances limitantes qui nous font croire par exemple que l’on n’est pas capable de faire telle chose, se détacher de ce qui nous paralyse.

Catherine Taret s’est ainsi aperçue qu’elle avait intégré l’idée qu’elle n’était pas créative, ce qui était (bien sûr) faux.

 

Citation Catherine Taret - Il n'est jamais trop tard pour éclore

 

Essayer/abandonner /recommencer

 

Comment savoir ce qui nous convient si on n’essaye rien ?

Essayer est la base !

Et on a le droit d’abandonner, autant de fois que nécessaire, si on sent que notre cœur n’est pas emballé.

Et on recommence ailleurs, autre chose.

Qui cherche, finit par trouver.

Je vous conseille à ce sujet l’excellent livre de Chiara Gamberale “Dix minutes par jour”

Catherine Taret, elle a décidé de dire “oui” à tout et de regarder ce qui se passe (On retrouve cette idée dans le livre de Caroline de Surany “La chance, quel talent”)

 

Etre patient.e

 

Pas facile à l’ère du “tout, tout de suite” que d’admettre que de se trouver, cela prend du temps.

D’abord car rien ne peut changer en un claquement de doigt.

Je vous invite à écouter à ce sujet mon podcast de la semaine prochaine sur la puissance des objectifs minuscules.

Et puis, il y a des étapes nécessaires à franchir qu’on ne peut brûler.

J’aide souvent des personnes de mon entourage et je m’aperçois qu’ils pensent souvent avoir compris quelque chose et être arrivés alors même qu’ils commencent tout juste le chemin.

Mon expérience personnelle m’a montré qu’en réalité le chemin est la partie la plus passionnante du voyage, atteindre le but ce n’est que la cerise sur le gâteau.

Quand on est trop pressé d’arriver (et cela peut se comprendre car le voyage est souvent douloureux et inconfortable), on ne profite pas du voyage, mais aussi des opportunités de grandir qu’offre le chemin et qui sont des étapes nécessaires alors c’est logique on ne peut pas arriver au bon endroit ou y rester.

Catherine Taret va partir de la numérologie, sachant que l’on traverse des cycles de 9 ans.

L’avantage de la numérologie, c’est que cela donne une visibilité.

On sait que que l’on traverse des années pourries (autant en prendre son parti et le meilleur pour se trouver) mais qu’ensuite arriveront ENFIN celles de la moisson, de l’éclosion.

 

Ecouter sa petite voix intérieure

 

Il existe beaucoup d’information disponibles partout mais se trouver implique une recherche intérieure et non extérieure.

Il faut se reconnecter à soi à travers ce qu’on fait, il faut donc être attentive à ce qui se passe à l’intérieur de nous et non à l’extérieur.

Je dirais qu’à partir d’un moment, il ne sert pas à grand chose d’accumuler les lectures de développement personnel si vous n’arrivez toujours pas à vous écouter. Vous allez finir dans le camp des frustrés qui disent que “ça ne marche pas”.

Par contre, cela marche doublement quand on est reconnecté à soi.

Cette reconnexion prend plus ou moins de temps, la connexion entre votre cœur et votre tête peut être rompue depuis si longtemps que vous n’arrivez plus à vous écouter. c’est donc un processus de réapprentissage, de réappropriation.

Je vous conseille d’ailleurs le livre d’Olivia Zeitline “Et j’ai dansé pieds nus dans ma tête” pour vous aider à faire vos premiers pas et vous réconcilier avec votre intuition, il viendra parfaitement compléter le livre de Catherine Taret.

 


Vous vous sentez à côté de vous-même, incomplète ?

Il est peut-être temps d’ouvrir ce livre…

N’hésitez pas à écouter mon podcast sur le sujet

 

Catherine Taret -il n'est jamais trop tard

 

2 Comments

  • Hardy

    Bonjour Emma!
    J’ai découvert hier votre site! Quelle richesse!!! Je suis émerveillée.
    Merci pour tout ce partage.
    Au plaisir de vous lire et de vous écouter.

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