Emma perie blogueuse litteraire
Développement personnel

Bilan de ma pause digitale

 

 

I’m Back !

Finalement ce mois est passé très vite et en même temps je suis surprise du nombre de choses que j’ai réussi à faire !

Et puis j’ai pu me reposer, vraiment ,et réussir à me départir de cet immense sentiment d’épuisement qui me collait à la peau.

Maintenant je vais bien et même très bien ! Et je crois que je ne n’ai jamais été aussi heureuse de vous retrouver et de faire ce que je fais ici ! ♥

Je reviens donc sur mon “état des lieux” personnel avant la pause digitale, ce qui a changé pour moi ce mois d’absence et comment j’ai utilisé cette période de pause digitale et de confinement.

 

 

 

 

PERIE EMMA PAUSE DIGITALE

 

 

 

L’état des lieux avant la pause digitale

 

J’en ai déjà brièvement parlé dans cet article mais si effectivement j’avais un grand sentiment de confusion intérieure et une immense fatigue, je n’avais pas réalisé combien cette “crise” était profonde. C’était bien au-delà d’une simple grosse fatigue, j’étais très certainement au seuil d’un vrai burn-out. En décidant de m’arrêter, je me suis certainement évitée des ennuis plus graves, d’où ma décision de ne revenir que lorsque j’en aurais vraiment l’envie et non pas parce qu’il le faudrait.

On a tendance à se croire toujours plus important ou nécessaire que l’on est, les cimetières sont remplis de personnes qui pensaient que la terre ne pourrait plus tourner sans eux et pourtant elle continue immuablement de le faire. Alors autant ne pas perdre sa vie à faire des mauvais choix à cause de notre égo Winking smile.

J’avais vraiment l’impression de courir comme un hamster dans sa roue et de ne plus avoir envie de faire quoique ce soit par manque de sens. Pourtant j’ai toujours aimé partager et tenir un blog est, depuis 15 ans, comme une seconde nature.  Alors pourquoi est-ce que je me sentais désertée par l’envie de m’y consacrer ?

J’adore lire et partager mes lectures surtout quand je pense qu’elles peuvent vous apporter quelque chose et peut-être que c’est là qu’il fallait chercher. Je me retrouvais à lire beaucoup de livres dont je ne voyais pas forcément l’intérêt profond et au lieu d’avoir le sentiment de progresser, j’avais de plus en plus un sentiment de vide.

Parallèlement j’étais complètement bloquée depuis des mois. C’est ce qu’il y a de compliqué chez moi, c’est que je suis incapable de faire quelque chose auquel je ne crois pas ou qui contredit mes valeurs profondes mais en plus j’étais submergée par les pensées sans plus arriver à les trier. Entre excès de créativité et injonctions culpabilisantes, c’était le brouillard total, je ne savais plus où donner de la tête, c’est le cas de le dire ! Inutile de vous dire que les réseaux sociaux et leur exigence chronophage ne faisaient rien pour arranger cette situation. A côté de ça, j’avais la volonté de m’engager davantage dans des causes qui me portent à cœur, comme la cause de femmes et l’environnement mais je n’avais pas réalisé combien cela pourrait devenir lourd à porter psychologiquement et à un moment je me suis sentie anéantie par l’inertie générale face aux catastrophes annoncée, l’éco-anxiété qui est aussi une forme de burn-out était aussi en train de sonner à ma porte. Je vous en ai déjà parlé dans l’article sur la décision de prendre une pause digitale.

 

Ce qui a changé en ce mois d’absence

 

Et oui  ! Moi non plus je n’avais pas réalisé que cette pause digitale allait être aussi longue…

D’abord j’ai pu me reposer et prendre le temps de me poser les bonnes questions pour aller à la rencontre de moi-même, me retrouver et remettre du sens dans TOUT ce que faisais. Pendant ces dernières années, j’ai avancé sans plan parce que je voulais développer mon intuition mais maintenant que j’y vois beaucoup plus clair, avancer ainsi à l’aveugle devenait très pesant. Il était nécessaire d’adopter désormais un plan pour savoir ce que je voulais faire ces cinq prochaines années et j’avais que trop tardé à le faire.

En rédigeant l’un des articles que vous m’aviez demandé sur mon rapport à la lecture depuis l’enfance, j’ai pris conscience d’une chose étonnante : la lecture n’était pas LA passion qui m’obsédait quand j’étais plus jeune. Vous savez que l’on conseille de toujours revenir à nos passions d’enfant et d’adolescent pour (re)découvrir ce qui nous anime vraiment, et j’étais persuadée que la lecture en faisait partie. Bien sûr j’ai toujours aimé lire mais ce qui m’obsédait à l’époque c’était le sport, la musique et puis plus tardivement la mode. La plupart des métiers que j’avais envisagé plus jeune étaient d’ailleurs en lien avec ces passions mais qu’aucune n’étant jugée comme autre chose qu’un passe-temps envahissant et pas sérieux par mes parents, j’avais fini par opter sur le tard pour une autre voie élue au hasard parce qu’il fallait bien faire quelque choseJ’étais tellement dans le déni que j’avais plus ou moins “écrasé” tout ceci dans ma mémoire pour ne pas me être tentée de regretter.

Bilan, je me demande pourquoi je “réveille” aujourd’hui si loin de ce qui me faisait vibrer et je comprend mieux ce sentiment d’étrangeté que j’ai toujours ressenti à faire certaines choses ou la résistance que j’y mettais, comme si ce n’était pas moi qui les accomplissais mais une sorte de double que j’observais.

Vous vous en doutez, cette révélation a été un petit choc qu’il m’a fallu digérer. C’est très perturbant de s’apercevoir combien on est capable de se mentir à soi-même pour ne pas avoir à remettre en cause les choix d’une vie. C’est douloureux aussi car les regrets ont eu vite fait d’affluer et on aimerait pouvoir appuyer sur un bouton permettant de remonter le temps et faire des choix différents. Mais c’est aussi un soulagement car on comprend subitement beaucoup de choses !

Au départ, je me suis dit que cette découverte n’allait pas m’aider à avancer parce que je n’allais pas pouvoir rattraper le temps perdu et devenir aujourd’hui une artiste de la scène musicale. Ahaha Je ne vais pas suivre le chemin de Zelda Fitzgerald et son obsession tardive de devenir danseuse, on sait où ça l’a mené… Winking smile (bien qu’il n’y ait pas de fatalité, l’une de mes amies s’est mise il y a quelques années à une nouvelle discipline sportive qu’elle n’avait pas pu pratiquer plus jeune et elle fait désormais de la compétition).

Et puis, je ne voulais pas m’appesantir non plus sur le temps perdu car je pense qu’il ne l’a pas été. Ça s’est passé ainsi car cela devait se passer ainsi, c’est le plan que l’Univers avait pour moi. Par contre, et c’est le positif dans l’histoire, comme je ne trouvais jamais ma place, j’ai sans cesse changé de métier, fait des tas de formations dans des domaines qui semblaient n’avoir aucun lien entre elles et au final je m’aperçois avec le recul que toutes ses choses apparemment effectuées sans logique en ont une. C’est comme un immense puzzle auquel on ne comprenais rien et dans lequel subitement toutes les pièces finissent par s’emboiter les unes aux autres et révéler quelque chose de cohérent. Comme si j’avais inventé mon propre métier ou du moins ma propre manière de vivre.

Pour la mode, je ne deviendrais certes pas styliste de mode mais j’ai fait une formation en conseil d’image et j’ai une vraie passion pour la fripe au point d’avoir eu envie de monter ma propre friperie. Ce projet fait donc complètement sens pour moi tout comme il s’accorde avec ma volonté de participer à un monde plus écologique et responsable et il suffit à me rendre heureuse. Sans vraiment le conscientiser et le décider (puisqu’il s’agissait et il s’agit toujours pour moi de m’amuser), je suis revenue vers un domaine qui me plaisait comme si on ne pouvait pas échapper définitivement à ce pour quoi on est destiné.

Pour le reste j’ai un job qui me permet de gagner ma vie sur le web (grâce à tout ce que j’ai appris toute seule ces 15 dernières années) ce qui me permet d’être libre. Cette liberté me permet de me consacrer à mes passions sans avoir à gérer la pression de devoir en vivre. Je peux donc m’occuper de mes blogs, me remettre à la musique et au sport de manière plus ou moins intensive sans me demander si c’est un bon choix ou pas, et après réflexion, je me dis que je ne pouvais rêver mieuxc’est justement la situation idéale alors que si j’avais vécu ma vie différemment probablement que j’aurais beaucoup galéré à essayer de vivre de mes passions et vécu dans une grande précarité et anxiété. Vous voyez, on ne passe pas forcément à côté de sa vie, on emprunte parfois juste un autre chemin pour pouvoir se dédier ensuite à ce que l’on aime. TROP TARD n’existe pas ! TROP TARD c’est lorsqu’on est mort ! Le tout c’est de se faire confiance ainsi qu’à la vie, d’apprendre à se connaitre et d’accepter l’aventure

Depuis toute jeune j’ai toujours su que j’aurais plusieurs métiers alors même qu’on me disait que ce n’était pas possible et c’est ce qui s’est passé. J’ai toujours voulu être libre pour pouvoir faire justement les activités qui me passionnaient et je comprends mieux aujourd’hui que c’est ce à quoi ma vie m’a amené même si pendant trèèèès longtemps cela m’a semblé chaotique et que je culpabilisais d’être incapable d’entrer dans un plan de carrière comme tout le monde.

Du coup, le sport et la musique vont rester du domaine des passions que j’ai envie de développer parallèlement mais aujourd’hui j’ai davantage besoin d’apprendre et de voyager et je sais exactement ce dont j’ai envie pour les 5 prochaines années. Probablement qu’ensuite j’aurais envie d’autre chose et que je pourrais me tourner vers mes autres passions mais pour l’instant c’est comme ça que je le ressens. Je peux enfin souffler car savoir dans quelle direction et ce que l’on envie de faire c’est tellement précieux, c’est juste le kiff total !  J’ai passé tant de temps dans le brouillard !

 

Pause digitale et projets

 

 

Lire reste une passion aussi et je vous avoue que je ne cesse de me féliciter d’avoir pris la décision d’ouvrir ce blog il y a 4 ans qui m’a obligé à lire toujours plus, même si je ne savais pas où j’allais ! Cela m’a tellement aidé ! J’en parlerai d’ailleurs dans l’article sur la lecture que je publierai dans quelques jours (pensez à vous abonnez au blog et à la newsletter si vous voulez ne rien rater) . Tenir ce blog a aussi installé définitivement l’envie de lire ( quand j’ai ouvert ce blog si je lisais 2 livres par an, c’était le bout du monde !!). J’ai donc beaucoup lu pendant cette pause digitale et ne pas devoir écrire de chroniques m’a permis de dévorer et d’enchainer les lectures avec une fluidité réjouissante.

Concernant la lourdeur de mes engagements, j’ai également réalisé que je pouvais vivre les choses avec plus de légèreté. Je suis trop entière, je ne sais pas avoir du recul lorsque je vois que les choses ne bougent pas assez vite (c’est là que l’on voit que je suis Taureau Winking smile), essayer de convaincre des gens qui n’ont pas envie de bouger me désespère, bref je déploie une énergie considérable qui me donne l’impression de tourner à vide et cela m’épuise. Il faut avoir l’humilité de comprendre qu’on ne changera pas le monde tout seul ou en un jour et savoir se fixer des objectifs plus modestes. Je n’abandonne pas du tout mes engagements mais je vais m’en tenir à “je fais ma part” comme le colibri. J’ai lu dernièrement un livre (dont je vais vous parler la semaine prochaine) qui m’a beaucoup aidé et qui explique que si seulement 8000 personnes changent la vie de 10 personnes autour d’elles, qui à leur tour changent la vie d’autres personnes et qu’on le fait sur 5 générations, dans 125 ans on aura changé 800 millions de personnes. Quand on voit à quelle vitesse le coronavirus s’est propagé alors que chaque personne atteinte est susceptible d’en contaminer trois, qui a leur tour en contaminent trois … je me dis que c’est donc possible de changer les choses même en faisant peu. Par ailleurs je sais qu’un certain nombre de mes amis ont déjà changé leur regard et leur manière d’interagir avec l’environnement à force de me côtoyer, qu’ils contaminent à leur tour d’autres personnes et que cette crise que nous traversons a fini de les convaincre que c’est le BON choix . Peut-être que ma part s’arrête là. Ce qui ne veut pas dire que je n’en parlerai plus mais simplement que je ne veux pas/plus le faire de manière obsessionnelle même si l’urgence l’imposerait car m’épuiser n’aurait aucun sens. Je peux simplement montrer l’exemple dans ma propre vie en espérant que cela inspirera, mais je ne me mettrai plus la pression pour convaincre que c’est une bonne chose de le faire. Agir de manière responsable fait juste partie de ma vie parce que pour ma part je ne peux pas faire différemment.

 

La dernière chose et qui est pour moi la plus importante, c’est que j’ai retrouvé un niveau d’énergie que je ne pensais plus pouvoir retrouver un jour. Très honnêtement j’ai passé 4 ans, la tête sous l’eau et si parfois j’arrivais à sortir la tête au delà de la surface, c’était toujours très fragile. J’ai réalisé que j’étais souvent mal entourée, limitée et que cela dévorait le peu d’énergie que j’avais, sans compter le poids de la culpabilité de n’en faire jamais assez. Mais j’ai aussi fait de chouettes rencontres, il me fallait donc trier. Le confinement m’a permit de prendre conscience de cela. En ne fréquentant plus certaines personnes, je me suis subitement sentie plus légère et j’avais envie d’en voir d’autres car je savais qu’elles étaient dans le même état d’esprit que moi. Je pensais être exigeante avec mes relations mais en réalité je ne le suis pas assez. J’ai tendance à m’adapter aux personnes que j’aime et à les accepter comme elles sont sans prendre garde à leur état d’esprit qui est contagieux ou en pensant que je pourrais compenser. Mais c’est se leurrer ! Il n’est pas possible de gagner car leur manière d’appréhender le monde est beaucoup trop contaminante, c’est comme d’imaginer qu’on va pouvoir ingérer de petites doses de poison régulièrement et qu’on pourra s’en sortir simplement avec la force de son esprit. Je vais donc être plus vigilante sur ce point.

Toutes ces réflexions et voir clairement ce qui me motive, ce que j’ai envie de faire et comment le faire, ont été extrêmement libératrices et source d’apaisement. Je ne culpabilise plus de ce que je ne fais pas ou de ce que je n’ai pas envie de faire et surtout les pensées ont cessé de m’assaillir et j’ai pu me reposer vraiment. Je n’avais pas conscience combien c’est sécurisant et apaisant d’avoir une vision claire de ce que l’on veut vraiment réaliser dans sa vie et d’avoir aucun doute sur ses choix. Je pense que c’est la première fois de ma vie que c’est aussi évident. J’ai l’impression que le véritable voyage commence maintenant !

blog litteraire et pause digitale

Qu’est-ce que j’ai concrètement réalisé pendant cette pause digitale ?

 

Bien sûr j’avais pris cette pause digitale pour me retrouver mais je comptais aussi l’utiliser à des fins créatives. Mais en réalité je n’ai eu aucune activité créative car je n’en ai pas ressenti le besoin, j’étais complètement absorbée par la mise à plat de ma vie et le désencombrement de chez moi comme de mon mental.

Mais je me suis reposée ! Je peux vous dire que j’ai abusé de la sieste de début d’après-midi avec zéro complexe ! J’en ai aussi profité pour apprendre à me coucher plus tôt. Fini les journées sans fin où je me couche vers 1h du matin, je suis désormais au lit avant 23h. Ça me fait bizarre mais c’était nécessaire, d’autant qu’à l’inverse j’essaye de commencer progressivement mes journées plus tôt (je me lève petit à petit 5 mn plus tôt, le but étant d’être debout cet été entre 5h et 6h pour pouvoir profiter au maximum de la journée).

Une activité que je pratique désormais depuis plusieurs mois et qui a véritablement participé à accélérer la clarté dans mon esprit pendant cette pause digitale, c’est la tenue quotidienne d’un journal personnel créatif et de développement personnel. Ce que l’on appelle aussi le journaling. En réalité, ça n’a rien de nouveau, c’est simplement l’équivalent du carnet intime que l’on tenait adolescent. Mais vous ne pouvez pas savoir combien cette simple pratique est une aide précieuse ! Cela fait partie des choses que je regrette de ne pas avoir commencé plus tôt. Si cela vous intéresse, je pourrais vous en parler bien plus en détail !

 

pourquoi pratiquer le journaling

 

Sinon j’ai beaucoup abusé de Netflix mais ça fait vraiment du bien de chiller sur le canapé surtout quand on n’a plus trop l’habitude de le faire. J’ai beaucoup lu bien sûr, écouté de la musique et des podcasts et regardé des vidéos que je stockais dans un coin en attendant un improbable moment libre…

J’ai un peu avancé sur ma bucket list en continuant de combler mon retard dans ma culture cinématographique qui est d’ailleurs tellement abyssal que je pense que je vais pouvoir remplacer la liste des 50 films à voir par une liste de 100 titres…

J’ai fait un premier grand tri de mes affaires mais je pense que je peux y revenir pour une “deuxième couche” car il m’en reste beaucoup trop pour considérer que j’ai vraiment désencombré ma vie mais là aussi j’y vois déjà beaucoup plus clair.

J’ai travaillé à l’aménagement de mon nouveau bureau que j’ai hâte de vous faire découvrir !!! Comme les travaux ont été interrompu pour cause de confinement, il m’a fallu attendre le déconfinement et j’ai donc dû apprendre à prendre patience. Mais j’ai ainsi pu réfléchir plus en détail à son organisation, commencer à apporter quelques affaires et m’y projeter de manière plus réelle.

J’en ai également profité pour faire une nouvelle formation sur l’alimentation. Vous savez combien ce sujet me passionne ! Cela fait des années que j’apprends sur le sujet et j’ai l’impression que c’est sans fin. Comprendre comment notre corps et notre cerveau fonctionne, le rôle de l’alimentation, les addictions et les troubles alimentaires (car j’en ai été tellement souffert), l’interaction entre santé et alimentation, le détournement de notre alimentation naturelle par les entreprises agro-alimentaires et ses dérives … C’est édifiant et passionnant ! J’aurais aimé le savoir avant, cela aurait certainement fait une énorme différence dans ma vie. Du coup, j’ai recadré mon alimentation qui avant cette pause digitale partait à nouveau en live (comme toujours dans les moments de stress) et j’en ressens vraiment les bénéfices. J’ai aussi réintégré le sport progressivement même s’il s’agit pour l’instant de le faire à la maison. Bilan, j’ai perdu naturellement un peu de poids et je suis plutôt optimiste sur la suite car j’ai eu le temps d’installer des habitudes pérennes pendant ces deux mois.

Après avoir réussi l’année dernière à mettre fin à mon addiction au Coca Zéro, cette pause digitale m’a enfin permis de lâcher complètement le café et le cappuccino mais je sens que c’est encore très fragile, ce qui prouve la force de cette addiction car j’en ai encore envie tous les jours ! Si vous avez lu le magnifique roman d’Amy Liptrot “L’écart”, vous comprendrez mieux combien ces addictions sont tenaces et prompt à nous faire rechuter. J’ai lu les derniers chapitres de ce titre pendant cette pause et j’avoue que ça m’a aidé de lire qu’elle continuait de ressentir l’envie de boire des mois après son sevrage d’alcool. Avec le confinement, je me sentais en plus dans les mêmes conditions d’isolement qu’elle sur son ile (ahah c’était la minute littéraire). Bref ! pour l’instant je tiens bon et cela dure depuis 4 semaines, je me sens aussi beaucoup mieux. Du coup, faire en même temps le zéro sucre est, en comparaison, une vraie partie de plaisir ! A aucun moment je n’ai ressenti le manque tellement l’envie de café prenait le pas sur tout le reste. Mais je tiendrai bon, il a été trop difficile d’arrêter. Il faut juste essayer de tenir une journée à la fois. Donc je ne me suis pas mis d’objectif temps, uniquement celui d’essayer de tenir la journée et une journée après l’autre.

Je me suis également remis à l’anglais, car je rêve d’être trilingue (c’est d’ailleurs sur ma bucket list) mais j’aurais l’occasion de vous en reparler sur Instagram.

Pour terminer, rester à la maison avec le confinement m’a permis de mettre en place de nouvelles habitudes et routines dans ma vie que je n’arrivais pas à adopter car j’étais sans cesse désorganisée par des contraintes extérieures. J’ai enfin un agenda bien cadré, avec des journées qui s’arrêtent à 17h et des plages dédiées à ma vie personnelle. C’est ce qui m’a demandé le plus d’efforts (avec l’abandon du café et la remise au sport !). J’espère que cela résistera à la confrontation avec la reprise d’activité car vraiment je me sens bien dans ce nouveau cadre et il me permet vraiment de me reposer et de prioriser l’important.

Ma priorité va donc être d’essayer de préserver ce nouvel équilibre et de maintenir mon bien-être actuel car je ne veux pas me retrouver à nouveau dans la situation d’épuisement physique et moral dans laquelle j’étais au début de cette pause digitale. Il me faut aussi apprendre à dire non, c’est évident.

J’ai aussi pu penser différemment mon rapport aux réseaux sociaux, aux services presse mais aussi à ce que j’avais envie de vous apporter compte tenu de mon évolution actuelle. Mais ça on en parlera demain, sinon cet article ne prendra jamais fin Winking smile

En tout cas, je reviens dans un état de sérénité, d’épanouissement mais surtout d’énergie qui me comble et je compte bien y rester !

 

Article lié : pourquoi je fais une pause digitale

 

 

 

Et vous ? Comment allez-vous ?

Comment avez-vous vécu cette période de confinement ?

 

Emma Perié Blog littéraire et mode éco-responsable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 Comments

  • ayok57

    Ça fait plaisir de voir à quel point cette pause t’a fait du bien et t’a permis de remettre des priorités dans ta vie – j’en suis ravie pour toi!
    De mon côté le confinement c’est bien passé, mieux que je ne l’aurais cru au début même s’il y a eu des moments difficiles (sans mon chéri) mais j’ai pu avoir du temps pour MOI, ma maison, mes enfants, et c’est là le plus important à retenir. Et bien sûr j’avais quand même chaque jour mon chéri au téléphone et par Skype de temps en temps ainsi que mes parents et c’était chouette. Je pensais recontacter certaines personnes de ma famille et finalement je ne l’ai pas fait – pas de besoin particulier…
    En ce qui concerne le café, au lieu d’arrêter complètement, pourquoi ne te contenterais-tu pas d’un café par jour, par exemple? (tu fais bien sûr comme tu veux 😉 c’est juste que je ne comprends pas forcément cette abstinence totale lol).
    Je te souhaite un très bon WE, et au plaisir de lire tes futurs articles dans cette lignée!

    • Emma

      Je vois effectivement que tu en as retiré les bons côtés et c’est une bonne chose. Je pense que beaucoup de gens ont réalisé combien ils étaient toujours pris dans une course folle et que cela pouvait faire beaucoup de bien de sortir de la logique de ce système. A voir si les effets persisteront 🙂 …
      Pour le café, j’ai bien essayé de me contenter d’une seule tasse mais une fois une tasse bue, j’en avais toujours envie d’une seconde. C’était pire d’essayer de résister aux suivantes que de m’en priver totalement car l’effet addictif était enclenché. J’ai passé un mois très difficile mais depuis ça va beaucoup mieux, je sens que mon corps se désintoxique peu à peu, c’est fou l’addiction qui se crée, comme avec une drogue. Cela fait presque deux mois que j’ai commencé à arrêter et je continue d’en avoir envie quotidiennement, je sens qu’il n’en faudrait pas beaucoup pour retomber dedans. Voilà tu comprends peut-être mieux pourquoi cette abstinence totale. 🙂
      Je te souhaite également un très bon week-end et merci pour ton incroyable fidélité ! ♥♥♥

Laisser un commentaire